Le DPE, une prestation maîtrisée et surtout depuis sa réforme et son opposabilité

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) doit être réalisé en amont de toute location ou de toute vente et même de l’annonce immobilière de vente ou de location. En effet, en 2011, l’étiquette « énergie » est devenue obligatoire sur toutes les annonces immobilières afin que tous les individus à la recherche d’un nouveau logement aient la possibilité de comparer les biens immobiliers quant à leurs performances énergétiques. Au 1er juillet 2021, en plus de l’étiquette « énergie », les candidats acheteurs et locataires peuvent aussi découvrir l’étiquette « climat » sur l’annonce immobilière. En 2022, ils disposeront aussi, dans toute publication, et des dépenses d’énergie annuelles sous la forme d’une fourchette et de la mention de « logement excessivement consommateur d’énergie ». Pourquoi ? Parce que le DPE a fait l’objet d’une refonte complète qui a mis l’accent sur la fiabilité de ses données, sur sa vulgarisation et sur la nécessité de prendre davantage en compte l’impact environnemental des logements face à un contexte de réchauffement climatique aggravé. Dans la foulée, et toujours au 1er juillet 2021, le DPE a acquis le statut d’opposable, lui conférant une valeur juridique dont il ne pouvait disposer auparavant, puisque ces résultats n’étaient qu’indicatifs.

Comment se déroule la réalisation du DPE de juillet 2021 ?

Tout comme pour l’ancien DPE, le propriétaire vendeur ou bailleur doit solliciter un professionnel de la discipline, soit un diagnostiqueur immobilier certifié DPE auprès duquel il doit planifier un rendez-vous sur site. L’opérateur DPE de Diamy qui se présentera à votre domicile mènera alors un bilan énergétique très complet et très fiable du logement. En effet, toutes les données qu’il collectera et qui serviront à opérer le calcul de la performance énergétique de votre logement (via un logiciel spécifique n’utilisant désormais que la méthode de calcul 3CL revue et réajustée selon les paramètres actuels) seront relevées avec précision et dûment justifiées. En plus, l’ensemble des critères du bien influant sur les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre seront scrutés de près comme l’isolation, le chauffage, le système de production d’eau chaude, le refroidissement auxquels s’ajoutent depuis juillet 2021, l’éclairage et la ventilation. Sur la base de ce bilan, le professionnel sera en mesure de définir les notes pour évaluer la consommation énergétique du logement mais aussi ses émissions de gaz à effet de serre. Celles-ci contribueront à définir une note de performance globale, soit une lettre majuscule de A à G affichant deux seuils, d’un côté énergétique, de l’autre climatique, preuve que l’empreinte carbone d’un logement a désormais son mot à dire dans la notation. D’ailleurs, c’est l’empreinte carbone qui détermine la note DPE de référence du logement si l’étiquette « climat » est moins favorable que l’étiquette « énergie ».